Histoire
L'histoire d'Auvillar est très ancienne, et la cité était déjà importante au 11 ème siècle. Elle était en effet le chef-lieu d'une vicomté distincte de celle de Lomagne. Son nom apparait dans les documentations à cette époque : Altivillaris (Autvilar en occitan ancien), puis Castrum altivilaris.
La découverte de pièces romaines et de statuettes laisse penser que le site était habité à l'époque romaine.
Il est probable que le Port fut habité avant la construction de la ville haute. La chapelle du Port date de l'époque carolingienne. Après avoir été démolie, elle fut reconstruite au 14 ème siècle sous les ordres du pape Clément 5.
Haultvillar apparait à la fin du 14ème siècle. Le nom d'Altavilla apparait au 15ème siècle, et il est dû à Aimeric de Peyrac.
Le vicomté d'Altavilaris, qui appartient à un fils du roi de France, Philippe le Bel, en1304, est donné à la famille de Bertrand de Goth, futur pape. Celui-ci fait plusieurs séjour à Auvillar et demande la reconstruction de l'ancienne église.
Le château d'Auvillar a été détruit en 1572.
L'évolution de la population est suivie depuis le 19ème siècle. En, 1810, Auvillar comptait 2192 habitants. Le maximum a été atteint en 1831 avec 2302 personnes.
Les sauvetés
Les Sauvetés
Source : La Lomagne, fascicule trimestriel (N°7), d'André Dupuy
Dans une donation faite à l'abbaye du Mas-Grenier, en 1015, figure la plus ancienne mention d'une sauveté du pays toulousain. La sauveté consistait en la protection morale et physique assurée par les moines bénédictins dans le contexte de la "Paix de Dieu", mouvement né en Aquitaine en 989. En Aquitaine, le mouvement des sauvetés commença vers le milieu du 11ème siècle. Il s'agissait de petits villages d'hôtes, de céation préméditée, placés sous la protection de l'Eglise, protection symbolisée par la plantation de croix délimitant leur territoire. En Lomagne, il y en eu 3 : Saint-Sardos (1122), La salvetat d'Auvillar (avant 1135) et celle de Saint-Nicolas (1135).
Celle d'Auvillar est devenue par la suite le faubourg de de la Salvetat. Le lieu n'était pas isolé car le vicomte de Lomagne et d'Auvillar y avait fait construire l'une des principales forteresses, même s'il ne s'agissait encore que d'une puissante tour, et au bas de la falaise, s'était établi un port où les gens se livraient soit à la pêche, soit au commerce. Une route de crête y aboutissait donnant encore plus d'importance à ce site placé sur l'un des principaux itinéraires des pèlerins de Compostelle.
Le territoire destiné à la sauveté dut faire l'objet d'une donation de la part du Vicomte mais nous ignorons au bénéfice de quel établissement religieux. Probablement l'abbaye de Moissac.
Cet espace de deux hectares et demi dans lequel étaient clôturés des maisons, des étables, des jardins, probablement des patus, finira, au fil des siècles, par se garnir entièrement d'habitations pour devenir un faubourg populeux de la ville nouvelle. Subsiste le nom de la rue de la Sauvetat.
Ancien blason d'Auvillar
La cité auvillaraise avait un tel prestige que quelques seigneurs du Moyen Age décidèrent qu'Auvillar serait bien représentée par 2 tours chacune surmontée de 3 flèches, schématisation d'une demeure seigneuriale.
Le blason aux douves
Le Roi Louis XIV, qui cherchait des recettes supplémentaires, demanda aux communautés de faire enregistrer leurs armoiries. Cet enregistrement devait être établi sous 8 jours, sous peine de se voir attribuer un blason d'office. C'est ce qui arriva à Auvillar, qui reçut ce blason sans l'avoir souhaité. Les vignes étaient nombreuses à cette époque et Auvillar était attaché à l'archiprêté du Brulhois, qui comprend la vicomté du Brulhois, la seigneurerie de Dunes et la vicomté d'Auvillar. Ainsi s'explique la représentation des douves sur le blason et l'appellation des vins de Brulhois pour les vins récoltés dans la vicomté.
Les armoiries des consuls d'Auvillar
Les armoiries à 2 tours semblent venir du sceau des consuls, que l’on trouvait sur les lettres officielles, telle celle de 1722, faisant office de laissez-passer pour un consul garantissant qu’il n’était pas malade et pouvait donc entrer dans la ville d’Auch.
Les véritables couleurs des armoiries d'Auvillar
La découverte d’un cahier de notes d’André Barrié, créateur du musée d’Auvillar, apporte un éclairage nouveau, notamment sur les couleurs d’origine du blason à 2 tours. En effet JP Fernon indique : « 2 tours rouges sur un fond bleu, est contraire à la première règle de l'héraldique qui interdit de mettre couleur sur couleur ». Jules Monméféa sur ce cahier proposait l’hypothèse suivante :
Les armes d’Auvillar
Deux tours dites de Castille surmontées de 3 girouettes chacune munie d’une oriflamme.Les 2 tours fortifiées qui y figurent, éléments bien normaux sont la juxtaposition dans les anciennes armes de Toulouse de l’église Saint-Sernin et du château narbonnais.Les armes d’une cité comme Auvillar ont été le plus souvent formées par la juxtaposition sur le champ d’un même écu des emblèmes du sceau et du contre-sceau. Dans ce cas particulier, les châteaux ou tours symbolisent le pouvoir municipal, ville réputée très forte au XIIème siècle. L’autre tour symbolise le pouvoir seigneurial, le château des Vicomtes, du bayle des Armagnacs, pair du roi de France. On ne connait pas les couleurs.
Jules Monméféa
Une note manuscrite postérieure apporte les précisions suivantes :
En 1965, M. Hirch a trouvé la mention des couleurs ! Fond de gueules*, 1 tour or, 1 tour argent.
*Gueules : rouge
Les armoiries d'Auvillar originales
Jean-Paul Fernon, spécialiste héraldiste, a réalisé le blason en tenant compte de ces informations :
De gueules à deux tours ouvertes et ajourées de sable, les créneaux de même, essorées chacune de trois pièces pointues aussi de sable et girouettées, celle du milieu plus haute ; la tour de dextre d'or crénelée de sept pièces et girouettée du même, celle de senestre d'argent crénelée de six pièces et girouettée du même.
Un peu d'héraldique
Gueules : Rouge – Sable : Noir – Or : Or ou jaune – Argent : Argent ou blanc
Ouvert : Dont la porte est d'une couleur particulière – Ajouré : Dont les fenêtres ou meurtrières sont d'une couleur particulière – Essoré : Synonyme de "couvert" lorsque les toits sont d'une couleur particulière – Dextre et senestre : Droite et gauche, MAIS le blason étant décrit à partir de celui qui le porte et non de celui qui le lit, dextre désigne la gauche et senestre droite – Crénelé de … pièces : le terme crénelé de … pièces désigne le nombre de merlons (et non de créneaux)
Les autres anciens blasons d'Auvillar
(reproductions par JP Fernon)
Histoire d'Auvillar d'après A. Lagrèze-Fossat (1868)
Auvillar est appelé Altivilaris ou Altavilla au moyen-âge (version latine) ou Haultvillar (version romane). Ce dernier nom fut conservé au 16ème siècle quand le français fut substitué au patois. Auvillar date certainement de l'époque gauloise et romaine, car on y a découvert une statuette de Vénus en bronze, des monnaies romaines en bronze également, d'autres en argent, à l'effigie de César.
Au moyen-âge, Auvillar était entourré de murailles, avec des tours et des bastions. La tour la plus élevée fut abattue par les révolutionnaires en 1794 et le dernier des bastions a été démoli en 1839.
Trois portes donnaient accès à la ville : la porte de Saint-Pierre (devant l'église - aucun vestige), la porte de la Fontaine (démolie au 19ème siècle probablement suite à un incendie) et la porte d'Arnaud Othon (était à l'emplacement actuel de la Tour de l'horloge).
Le faubourg de la Salvetat, était protégé par une porte fortifiée, appelée porte de Lectoure.
L'église Saint-Pierre dépendait autrefois d'un couvent que les dominicains avaient fondé à Auvillar vers 1275. Elle existait déjà en 1186. Elle fut détruite en partie en 1570 par les calvinistes. La fenêtre à ogive et la rosace datent du 14ème siècle, comme la grande portion de l'église actuelle (1340). A l'époque de sa reconstruction (14ème siècle), l'église fut surmontée d'une tour carrée, qui fut battue en brêche pendant les guerres civiles et religieuses du 14ème siècle et démolie en 1794.
L'église Sainte-Catherine est située au Port. Elle fut reconstruite de 1305 à 1314 par Bertrand de Goth (pape Clément V).
Le château :
Marguerite d'Orléans se marie le 9 octobre 1509 avec le Duc d'Alençon et reçu de son frère Fraçois 1er les Vicomtés de Lomagne et d'Auvillar. Son mari étant mort en 1525, elle se remaria en 1527 avec Henri d'Albret, roi de Navarre. Les protestants conservèrent Auvillar jusqu'en 1571, date de la reprise de la ville par les troupes royales, au mois de juin.
Aussitôt (en 1572), les habitants d'Auvillar, pour se venger des excès et sévices des huguenots et pour se venger de Henri de Navarre, leur chef, démolirent de fond en comble le château Vicomtal qui avait été réparé et embelli en 1562.
Le roi de Navarre repris d'ailleurs Auvillar où il séjourna du 13 au 15 novembre 1574, mais il se garda de reconstruire le château.
On ignore si les souterrains qui en dépendaient existent encore au-dessous de la place du château.
Auvillar Cassini
Sur cette carte de Cassini, on distingue les murailles
entourant Auvillar et les tours et bastions, au XVIIIème siècle.
Le château n'existait déjà plus depuis 1572.
Les Vicomtes
Le Vicomte d'Auvillar en 1030 s'appelait Arnaud Odon. En 1035, Vivien, successeur d'Odon, attaqua la ville et le monastère de Moissac et les livra aux flammes, après les avoir pillés. A la moitié du XII ème siècle, le vicomte s'appelait Saxet, celui-là même qui donna les us et coutumes à Auvillar.
Son successeur fut un autre Odon (surnommé Bernard) de 1147 à 1174. Vésian succéda à Bernard Odon.
C'est des hauteurs d'Auvillar que Vésian et son fils Odon, attendaient les bateaux qui descendaient ou remontaient la Garonne, pour leur prélever des droits de navigation, par la violence parfois. Les consuls de Toulouse réunirent en 1204 une armée communale et vinrent assiéger Auvillar. Le 14 juin, la paix fut conclue et il fut décidé que les habitants de Toulouse ne paieraient que les anciens droits de passage (la leude).
En 1217, le vicomte était Vivien. Odon, le fils de Vivien succéda à son père.
Le successeur d'Odon fut Arnaud Othon. Vésian, son fils, lui succéda.
La vicomté d'Auvillar était possédée en 1304 par un des fils de Philippe le Bel, Philippe V. Ensuite, il y eu : Jean 1er, Jean II en 1373, Jean III en 1383, Bernard VII en 1391, Jean IV en 1418, Jean V fut assassiné à Lectoure sur ordre de Louis XI en 1473. Les domaines d'Auvillar furent confisqués puis remis à Charles d'Armagnac en 1483.
François 1er transmis les droits à Charles, duc d'Alençon, et à Marguerite d'Orléans, femme de ce dernier. Le duc d'Alençon meurt sans enfants, et sa veuve épousa Henri d'Albret II, dont ell eut Jeanne d'Albret, mère de Henri IV. Une fois roi, Henri IV réunit à la couronne les domaines de la maison d'Armagnac. Les habitants eurent donc pour seigneurs :
Vicomtes de Lomagne et d'Auvillar jusqu'en 1279.
Comtes de Périgord de 1279 à 1304.
Philippe, fils du roi, de 1304 à 1319.
Comtes d'Armagnac de 1319 à 1526.
Rois de Navarre de 1526 à 1589.
Rois de France de 1589 à 1789.
Les us et coutumes
Les us et coutumes d'Auvillar
Elles existaient avant d'avoir été écrites, pour constituer une sorte de code. Elles étaient rédigées en principe en latin, puis en roman (1265) apr Pierre de Carbiran, notaire de Lectoure. Les franchises et libertés étant plus grandes avec les nouvelles coutumes, les auvillarais payaient au vicomte une rente annuelle double, deux cent sous au lieu de cent sous.
Ces coutumes furent confirmées au château de Montamat (près de Moissac), au sommet de la colline de Sainte-Livrade, le 14 mars 1279, en présence de personnalités locales, notamment la veuve d'Arnaud Othon et Arnaud Barada, notaire à Auvillar. L'acte fut écrit sur deux parchemins reliés ensemble. Ces coutumes furent confirmées par Jean II en 1387. Et ensuite en 1515, par Charles duc d'Alençon au château d'Amboise.
Titre 1er : état des personnes :
Les habitants d'Auvillar étaient séparés en deux groupes : les hommes libres
(désignés comme "habitants") et les serfs. Les hommes libres étaient subdivisés en deux classes, la classe des populaires (nombreux et pauvres) et la classe des prud'hommes ( nobles, clercs et bourgeois ). Les hommes libres jouissaient des franchises et libertés de la coutume, comme les étrangés qui s'établissaient à Auvillar, pour permettre d'augmenter le nombre d'habitants. les hommes libres (qui avaient le droit de quitter Auvillar librement) étaient admis sur les listes communes dès l'âge de 12 ans.
Titre II : état de la communauté :
La communauté d'Auvillar était constituée de tous les hommes libres et était gouvernée par des consuls et des prud'hommes.
Les revenus communaux consistaient dans le produit de la taille, des quêtes, des immeubles (places et trous à fumier), des rentes et des émoluments (les leudes, amendes).
Privilèges :
Il y avait un marché par semaine et deux foires pas an, qui duraient chacune huit jours (octave de Pâques et avant la fête de la sainte-Catherine).
Il était interdit de faire entrer du vin étranger dans le village, pour mermettre de vendre le vin d'Auvillar plus cher.
Exemption des droits de leude et de péage pour les auvillarais.
Les auvillarais avaient le droit de posséder des biens, s'ils habitaient en dehors de la ville.
Titre III : état de l'adminstration municipale :
L'administration municipale était constituée du corps consulaire et du conseil des prud'hommes. Cela subsiste toujours, avec d'un côté le maire et ses adjoints, et de l'autre les conseillers municipaux. A Auvillar, le conseil des prud'hommes était formé de dix membres. Les consuls étaient renouvelés tous les ans à Pâques.
Titre IV : état du seigneur :
le lien féodal reposait sur le serment réciproque du seigneur et de la communauté.
Lorsque le seigneur voulait faire la guerre, tous les hommes capables de porter les armes étaient assujétis au service militaire, pourvu que la guerre eût lieu dans la vicomté ou dans l'intérêt de la vicomté.
Droit sur les moulins. Les moulins à Nef auvillarais n'étaient pas placés au centre de la Garonne, mais amarrés à des chaussées que les propiétaires eux-mêmes avaient construit ou qui appartenaient au seigneur. Ceux qui apportaient du blé au moulin devaient donner au leudier préposé au pesage une livre de blé par setier et une demi-livre par demi-setier.
Droits de port ou de pontonnage :
Il s'agissait des droits de navigation, mais aussi pour les personnes qui traversaient la Garonne et entraient dans le port. Ceux qui n'avaient ni boeuf ni bouviers en étaient affranchis. Idem pour les femmes sans montures.
Il y avait deux droits de port ou de pontonnage :
- Droits ordinaires : pour une paire de boeufs, une conque rase de bon blé de semence. Pour un boeuf, un setier. pour un travailleur de terre, une cartière. Pour un homme étranger, une maille, avec possibilité de payer en monaie d'Agen. Pour un homme avec monture, deux sous arnaudins ou un morlaix. Pour 4 hommes, un sou de morlaix ou deux arnaudins. Les droits appartenaient par tiers au seigneur vicomte, aux autres seigneurs et aux bourgeois.
- droits extraordinaires : les droits étaient tous pour le seigneur, et étaient perçus en temps de foire.
Droits pour les boucheries :
Redevance due pour les porcs, les boeufs et les vaches débités dans les boucheries.
Droits de fournage ou de four banal :
Pour le seigneur qui jouissait de ce droit dans l'enceinte de la ville. Tous les fours appartenaient au seigneur. Tous les habitants étaient tenus de cuire le pain aux fours du seigneur, mais pouvaient choisir leur fournier. Les fourniers veillaient à la cuite du pain avec le plus garnd soin.
Leudes du marché :
Des leudes étaient perçues le mercredi de chaque semaine, jours de marché à Auvillar. Le seigneur n epercevait de leude que sur le sel vendu devant les maisons. Celui qui vendait du sel devait permettre au leudier de prélever sur ce sel la quantité qu'il pouvait en retenir entre les 3 premiers doigts de la main droite, c'est à dire une grosse pincée.
Leudes des foires :
Tous les habitants d'Auvillar étaient affranchis de ces leudes. Même choses pour les acheteurs qui portaient eux-mêmes les objets achetés.
Droit de pesage et de mesurage :
Ce droit appartenait pour moitié au seigneur et à la ville. Il était d'un denier.
droits de justice :
Gages que la coutume attribuait au seigneur ou à la communauté. Ils n'avaient pas un caractère de sanction, comme les amendes.
Amendes :
Comme les gages, les sommes allaient pour moitié au seigneur et à la ville. Elles étaient prononcées par les consuls. Elles concernaient notamment ceux qui avaient violé les coutumes, ou insulté le seigneur et ceux qui étaient convaincus du délit d'adultère ou de fornication. A Moissac, l'adultère était un crime, mais à Auvillar, ce n'était qu'une amende de 65 sous, et ceux qui ne pouvaient payer, devaient de courir la ville tout nu !
Confiscations :
Au profit du seigneur. concernait le vin entré frauduleusement dans la ville, lorsqu'il n'avait pas été récolté sur le territoire d'Auvillar, et les armes de celui qui succombait dans un duel judiciaire, les biens de celui qui avait volé pendant la nuit, s'il était condamné à mort. aussi, les biens de celui qui avait volé en plein jour.
Taxes sur les maison et les cordonniers :
Un denier arnaudin devait être payé chaque année, par tout propriétaire d'une maison ou d'une façade sur une rue, et par tout maître cordonnier travaillant en boutique.
Rente communale :
Elle devait être payée tous les ans au seigneur par la communauté. Elle était de cent sous et fut portée à deux cent sous en 1265.
Droit de forestage :
Droits sur les produits de la taille.
Droit de vente ou de mutation :
Un denier arnaudin pour tout emplacement dans la ville.
Droit de déshérence :
Le seigneur pouvait user de ce droit un an et un jour après un décès, de celui qui était mort dans la ville, sans héritiers.
Les devoirs du seigneur :
Il était inclus dans les us et coutumes d'Auvillar, tous les devoirs que le seigneurs était tenu de respecter, sous peine de voir les habitants se faire justice eux-mêmes en vertu des droits de légitime défense, et d'être ainsi privé de ses gages.
Les duels judiciaires :
Les habitants e la ville d'Auvillar n'étaient pas obligés d'accepter le défi de vider un différend ou de repousser une accusation les armes à la main. Si le défi était accepté, les deux champions devaient s'entendre sur le choix des armes. Ils devaient encore attendre 40 jours avant le duel, pour laisser le temps de trouver les armes et se préparer. Les armes devaient être de la même espèce, de la même longueur et comparées avec soin par les juges avant le combat. Le combat terminé, la cou n'intervenait que pour constater le résultat et sanctionner le jugement de Dieu.
Crimes, délits et contravention :
A l'époque, il y avait des dénonciateurs, alors qu'aujourd'hui, ce sont les victimes qui portent plainte. La personne dénoncée n'avait pas droit aux dommages et intérêts, même s'il était reconnu innocent.
History
HISTORY
From the origins to the 10th Century
The date of the foundation of Auvillar is not known. However, the name of the village originates from the Latin ‘Alta Villa’, so it seems reasonable to guess at Gallo-Roman origins, especially as various excavations have brought to light Gallo-Roman objects – a bronze statuette of Venus (now kept with the museum at Agen), bronze and silver coins bearing the effigies of Roman emperors and fragments of mosaic. Add to that the Roman road, linking Agen and Toulouse, which passed through Auvillar along the left bank of the Garonne, and the word villa, which in the Roman sense of the term was a country house of a rich official, then the origins become a distinct possibility of being Gallo-Roman.
Roman bridge near the Garonne
The local history is distinctly patchy, does not mention any origins of the village and hardly mentions the period of invasions that took place after the fall of the Roman Empire. The general history of France informs us that Roman Gaul fell prey to invading Barbarbians during 2 periods. From the 2nd to the 5th century, firstly the Alamans (A.D 176), then the Vandals (A.D. 407) followed by the Visigoths (A.D. 412) invaded Gaul. Then from the 8th to the 10th century, the Saracens (A.D. 721 –736), the Normans (A.D. 845 – 911), followed by the Maygars (A.D. 924) swept over the south of France in their turn. It is the names of several places, as well as archaeological finds, that testify to their memory.
A dig carried out the mound of Moutasse (in the parish of Le Pin), just 5 kms away from Auvillar, produced a great quantity of iron weapons, notably embellished with small spurs with sharp quadrangular points, plus a morse ivory chess pawn representing a warrior, dated from the 11th century. These have the characteristic of the Normans who had stayed in these parts.
The great invasions are mentioned in but a few written documents of the period. Among them, the letters, which Prosper of Aquitaine and Orientus wrote to the Barbarbians of the first period, give some insight into those, troubled times. Still more revealing, fragments of the Chronicle of Moissac, an anonymous compilation of the end of the 10th century, have come down to us. It gives a detailed account of the sacking of Moissac and its famous Abbey, which had been destroyed originally by the Saracens around 737 and again by the Normans, then the Maygars between 899 and 911.
The testimony of the poet Bishop Prentius who wrote around A.D. 430 is telling: “Our unhappy motherland, town and country alike, is fraught with grief, destruction, massacres, fires, bereavements… all of Gaul is ablaze on the same pyre”.
It is undeniable that in the 10th century, Auvillar already was an important town and that fishermen had settled the foot of the hill on the left bank of the river. When the Normans sailed up the Garonne towards Toulouse, the panic-stricken inhabitants of the port sought shelter in Auvillar at the top of the hill, eventually taking the first steps towards its fortification.
AUVILLAR: FIEFDOM OF THE VISCOUNT OF AUVILLAR
It is undeniable that, in the tenth century, Auvillar was already an important town and that fishermen had settled at the foot of the hill on the left bank of the river. Thus when the Normans sailed up the Garonne towards Toulouse, the panic-stricken inhabitants of the port sought shelter in Auvillar at the top of the hill, eventually taking the first steps towards its fortification.
In the eleventh century Auvillar was considered large and important enough to be given as the centre of a new independent fiefdom under the jurisdiction of the newly named Viscount of Auvillar, even though it was previously located on the Viscount of Lomagne’s territory. Here is a list of the parishes marking the geographic boundaries of the territory of Auvillar: Saint Pierre d’Auvillar; Saint Pierre des Pouts (Candes); Saint Michel de la Corneille; Espalais; Saint Jean de Casterus; Saint Jean de Castel; Saint Loup; Saint Martin de Cristinag; Saint Martial; Saint Cirice; Grezas; Merles and a part of the parishes of Bardigues, Montbrison, Bayne, les Arenes and Saint Nicolas de la Grave. At first, this territory belonged to the viscounts of Gascony. Odon, Arnaud’s first son and the last lord to bear the title Viscount of Gascony, became the first Viscount of Lomagne and Auvillar in 1070.
Little is known of the history of the first viscounts of Auvillar until the thirteenth century. Only a few facts may be held for certain: a Viscount named Saxet gave Auvillar its customs around 1120. Very few fragments of those customs, which were recorded in an X of the Abbey of Moissac, have been preserved. They are kept at the Departmental Archives Library of the Tarn-et-Garonne. Saxet’s customs gave the viscounts of Auvillar the right to levy taxes on goods entering the town or on those merely shipped through the port of Auvillar. A Viscount called Vesian not only raised the tariffs but also ambushed, with his son and several armed men, the boats which sailed by, exacting a heavy ransom from for passage; they stole their goods and even ill-used the boatmen when they tried to resist.
Ten years later, the Albigensian heretics swarmed over the south of France. The Count of Toulouse, Raymond VI, who encouraged the intrigues of the heretics, was let down by the inhabitants of Auvillar who chose to back Simon of Montfort, the leader of the crusaders’ party. The first part of the crusade against the Albigenses lasted from 1209 to 1213 when the Battle of Muret finally confirmed the defeat of Raymond VI. The new Viscount of Auvillar (1246), Arnaud Othon, regained the favour of the Count of Toulouse, Raymond VII, who, in return, efficiently protected the Viscount of Auvillar from the claims of Geraud, Count of Armagnac. Alas, the peace was short-lived; a year later, Arnaud Othon sided with Simon of Montfort (the son of the famous leader of the crusade, who bore the titles of Count of Leycester, Governor of Gascony for the King of England), against Geraud of Armagnac who had paid allegiance to the Count of Toulouse. Geraud was then taken prisoner. The Count of Toulouse summoned Othon to Agen on 11 June 1249, then and there enjoining him to free the Count of Armagnac and to restore the Castle of Auvillar to him, as well as all the estates that the Viscount possessed in Agenais. As Arnaud Othon refused to comply, the militia of Agen seized the Castle of Auvillar in the name of the Count of Toulouse. Arnaud Othon officially apologised to Alphonse, who had succeeded Count Raymond VII, and who was magnanimous enough to return the territory and title of the Viscount of Auvillar to him. It was Arnaud Othon who asked Pierre of Cabiran, a lawyer at Lectoure, to put down in writing the “Customs of Auvillar” (29 December 1265). This text is precious as far as “the organisation of the City Council, the feudal rights and the administering of justice” are concerned.
The Arnaud Othon Gate was located where the Clock Tower now stands. It is so called either because he built it or repaired it, or because he first entered the town through it. Let us add in passing that there used to be three other gates: Saint Pierre’s Gate, which stood near the church and of which there is nothing left: Fountain Gate in the west, which communicated with the Roman way leading to the port, and the Lectoure Gate, at the southern boundary of the outlying district of Sauvetat: that gate has disappeared as well, but its location still bears the name of Lectoure Gate.
Vesian, who had succeeded his father Arnaud Othon, died in 1274, and his sister Philippe became Viscountess of Lomagne and Auvillar. In the meantime, Arnaud Othon’s widow had married Archambaud, Count of Perigord, a widower himself who already had a son, Helie Talleyrand. The latter married the young Viscountess of Auvillar who was still under age, and it is through Helie that the title of Viscount of Auvillar passed on under the Counts of Perigord’s domination.
However, it only remained so for twenty years: in November 1302, the two territories of the viscounts of Lomagne and Auvillar became part of Philippe le Bel’s son’s territory. When he eventually gave up the Crown, the title of Viscount ended up in Arnaud Garcie of Goth’s hands, elder brother of Pope Clement V, who in turn gave it to his son, Bertrand, on his deathbed.
When Bertrand of Goth died, his only daughter, Regine, donated the title and territories of the Viscount of Auvillar to her husband, Jean, Count of Armagnac. From 1319 onwards, the title of the Viscount was in the hands of the Counts of Armagnac. Saint Pierre’s church was begun in 1340, under the reign of Jean I of Armagnac, on the eve of the Hundred Years’ War, and for more than a century, peace was little known in Lomagne, just as in the rest of Gascony.
Auvillar underwent the same fate as that of the other neighbouring towns, which were alternatively French and English. The kings of France and England gave in to the numerous demands of Auvillar and bent their efforts towards securing its allegiance. Even though Auvillar never was a major battlefield, the war obviously had long-term effects in the territory too. As early as the beginning of the Hundred Years’ War – when a few Gascon lords, loyal vassals of Edward III, King of England, demanded the presence of his famous son, the Black Prince, to push back the Count of Armagnac whose encroachments they feared – Auvillar fought for the King of France, remaining faithful to the Count of Armagnac. It was shortly to rue for it. A part of the English army (the Black Prince had landed at Bordeaux and sailed up the Garonne), reinforced by discontented troops amounting – so it was said – to 14,000 men, stopped at the foot of the ramparts of Auvillar. The upper town resisted, protected by its fortifications, but the surrounding countryside was ruined.
Russian
Texte en langue Russe par Nadya Pommier et Olga Makarenko.
Овилар – очень красивый городок, расположенный на высоком берегу Гаронны. Являясь одним из трёх самых живописных населённых пунктов департамента Тарн и Гаронна, он, несомненно, заслуживает внимания любителей старины. Ежегодно тысячи туристов открывают для себя его древние улочки, крытый круглый рынок на центральной площади, Часовую башню, древнюю церковь и речную пристань. С давних времён в городе останавливались паломники, чей путь пролегал по дороге Св. Иакова из Парижа и северных регионов Франции. Сегодня к услугам путешественников – гостиница Hotel de l’Horloge, постоялый двор, а также комнаты в многочисленных частных домах. Круглый год в Овиларе проходят разнообразные праздники, ярмарки и культурные мероприятия, в числе которых – конкурс «Рисуем Овилар», антикварный рынок, ярмарка изделий из керамики, рождественский базар, а также знаменитый праздник виноделов Saint-Noe.
На нашем сайте вы найдёте информацию об истории Овилара и его жителях, о старинных открытках с видами города и окрестностей, добровольных ассоциациях, праздниках, искусствах, ремёслах и местных художниках.
За дополнительной туристической информацией вы можете обратиться на сайт Туристического бюро Овилара.
Histoire – Историческая справка
Во времена Средневековья город носил латинское название Altivilaris или же Altavilla, в просторечии — Haultvillar. Последний вариант написания закрепился в XVI веке, когда французский язык окончательно вытеснил местный диалект. История Овилара восходит к галльской и римской эпохам, о чём свидетельствуют археологические находки: серебряные монеты с изображением Цезаря, бронзовая статуэтка Венеры и др.
Средневековое поселение было полностью окружено крепостной стеной с башнями и бастионами. Самая высокая из башен была разрушена революционерами в 1794 г., а последний из бастионов был разобран в 1839 г. В крепостной стене находились ворота, через которые можно было попасть в город: ворота Св. Петра (Saint-Pierre) со стороны церкви, от которых сейчас не осталось никаких следов, дверь Источника (Porte de la Fontaine), разрушенная в XIX веке (возможно, в результате пожара), и дверь Арно Отона (Arnaud Othon) на месте нынешней Часовой башни. Доступ в предместье Сальвета (Salvetat) преграждали укреплённые ворота, называвшиеся Лектур (Lectoure).
Церковь Св. Петра принадлежала доминиканскому монастырю, основанному в Овиларе в 1275 г., хотя сама она стояла здесь ещё в 1186 г. В 1570 г. церковь была частично разрушена кальвинистами. Окно стрельчатой арки и круглый витраж датируются XIV веком. Тогда же произошла значительная перестройка церкви, в результате которой на месте пролома, оставшегося после гражданских и религиозных войн XIV столетия, была надстроена прямоугольная башня. Она была разрушена в 1794 г.
Рядом с пристанью располагается церковь Св. Катерины. Её реконструкция (1305-1314 гг.) была осуществлена Раймоном Бертраном де Го, ставшим впоследствии папой Климентом V.
Le château – Замок
Девятого октября 1509 г. Маргарита де Валуа вышла замуж за принца Карла IV Алансонского и получила в приданое от своего брата, короля Франциска I, Ломаньское виконтство и виконтство Овилар. После смерти Карла IV в 1525 г. Маргарита заново выходит замуж, на этот раз за Генриха д’Альбре, короля Наваррского. Овилар находился в руках протестантов до 1571 г., когда город был захвачен королевскими войсками.
Почти сразу, в 1572 г., в знак протеста против гугенотов, жители Овилара разрушили до основания замок виконтов, отреставрированный незадолго до этих событий, в 1562 г.
В 1574 г. Овилар вновь перешёл в руки короля Наваррского, но замок так и не был восстановлен. В настоящее время неизвестно, сохранилось ли что-либо из его подземных сооружений, которые находятся под Замковой площадью.
Les monuments – Исторические памятники :
La Halle – Рынок
Пройдя через Часовую башню по одноимённой улице, вы попадёте на треугольную площадь города. В её центре находится крытый рынок круглой формы, крыша которого опирается на тосканские колонны. Обратите внимание на конструкцию опорных арок, примечательных своей симметрией.
Несмотря на то, что сооружение появилось здесь относительно недавно (1824 г. постройки), оно представляет значительный интерес благодаря своей необычной форме. Внутри вы найдёте два типа мер для зерна: металлические, относящиеся к моменту постройки рынка, и каменные, которые использовались на рынке, существовавшем здесь ранее.
La Place de la Halle – Рыночная площадь
В центре Овилара находится средневековая рыночная площадь треугольной формы. Вокруг неё расположены крытые арочные торговые галереи, дома XVII и XVIII веков постройки с фахверковыми стенами, художественно выкованные кресты. За торговыми галереями начинается Дворянская улица (rue des Nobles). Многие дома на ней были разрушены пожаром 1904 г. По правой стороне можно увидеть каркасный дом XVII века. Его выступающая наружу часть украшена консолями, лепным орнаментом и декоративными арками.
На восточном конце улицы когда-то находились разрушенные в 1921 г. ворота Источника (Porte de la Fontaine). Теперь здесь можно увидеть остатки старинных крепостных сооружений с бойницами и сливными отверстиями. Рядом с потайным ходом располагался дом Бертрана де Го, впоследствии папы Климента V. Дверные и оконные проёмы дома были украшены епископскими гербами.
L’Eglise saint-Pierre – Церковь Св. Петра
В числе прочих религиозных памятников архитектуры отдельного упоминания заслуживает церковь Св. Петра. Согласно исследованиям каноника Потье, она является ровесницей первых виконтов Овилара. Упоминания о существовании церкви относятся к 1186 г., когда она служила приходом и местом богослужений бенедиктинцев. До XIII века церковь находилась в ведении аббатства Муассак, а 20 ноября 1261 г. была передана аббатству Ма-Гренье (Mas-Grenier) и принадлежала ему вплоть до революции. Сегодня, после многочисленных разрушений и реконструкций, здание является приходской церковью Овилара и одним из самых красивых храмов епископства Монтобана.
Spanish
Entre el d’Agen de Moissac y de la valencia, el río de Garonne lleva una vuelta precipitada el oeste del sur descrito en las edades medias como llanos aluviales, dos curvas grandes que dibujen cerca a la meseta gascon y pasen el pie de la colina de Auvillar. Esta colina, situada en el banco izquierdo del río fue formada en dos etapas. Esto está en la meseta más baja, el extenso apacible y sobresaliendo por el río que es el sitio de Auvillar.It no se sabe a qué período pertenece el rebuiling de Auvillar. Si era posible examinar las excavaciones profundas, el understructure del sitio del viejo castillo del Earls de Armagnac, uno pudo encontrar, quizás, la aldea original cubierta para arriba por resto de muchos others.The de un « OPPIDUM gálico » y de ése es cierto que este viejo sitio se ha depositado con los monumentos sucesivos del período Gallo-Romano y de las edades del centro; pero sin una duda no podemos confirmar una sola cosa que saber que Auvillar existió durante el tiempo el Romans eran amos de Gaul. En efecto, un camino romano, de que que va de Toulouse a Agen por el banco izquierdo del Garonne pasa probablemente el byt Auvillar. Estos fragmentos de mosaicos se regulan y los grabados se destapan en los alrededores. Crecida, debajo del rey de la segunda raza, la ciudad del vizconde, esta aldea desempeñó un papel más importante que en el pasado como showned por la ruina civil de la construcción y los edificios religiosos. Los murals de la aldea fueron consolidados por las torres y los bastiones. Una de las torres fue golpeado abajo por la alta orden de los revolucionarios en 1794, y el bastión pasado fue demolido en 1839.
Las RAÍCES PROFUNDAS EN EL ÚLTIMO AUVILLAR
han sido siempre un poste de la atracción para los artistas. Durante el 12mo siglo, llevaron y fueron vividos Macabrun, al poeta y al músico, en Auvillar. La mayoría de los troubadours bien conocidos de ese tiempo eran noblemen; Marcabrun no era un aristocrat. Sin embargo mucha gente admiró su humor y strived para imitar las técnicas literarias y el arte del gascon famoso. Y la tradición continuó; cuando el Felibres era activo y bien sabido, había más recientemente un número de poetas de Occitan en Auvillar. Por ejemplo este herrero con quien se prepuso proporcionar a sus lectores: « la pensado ».(Elie Pimpeterre 1872-1945 de los dinares del qu’ey del d’or de Lou Pau). Hasta el principio del siglo de XXe, la « ESCUELA de MARCABRUN » participada activamente a la vida del intelectual de Occitan.
Un PASADO NO TAN DISTANTE en otra área, la cerámica elaboradamente adornada de AUVILLAR estaba, así como el resultado de una tradición larga, los artefactos y los pedazos muy atractivos de arte, aún durante el siglo pasado. En el MUSEO de AUVILLAR DEL ARTE, se presenta una colección notable de cerámica hecha en AUVILLAR durante los siglos de XVIIIe y de XIXe. AUVILLAR sigue siendo hoy una aldea muy atractiva para los artistas que buscan nuevas o diversas fuentes de la inspiración. Los pintores, por ejemplo, tienen gusto de retirar por un rato a AUVILLAR donde encuentran calma y serenity.
Una RESIDENCIA PARA Los ARTISTAS. Conocen a la gente que vive en AUVILLAR para su hospitalidad. Tienen gusto de dar la bienvenida a turistas. Abren una casa permanente libre para los peregrinos en su manera en Santo-James de la adición de Compostello.In, ellos son muy amistosa a los artistas que vienen de países lejos ausentes. Por varios años ahora, se ha invitado a los artistas que venían a la ciudad que permanezcan en otra casa poseída por el consejo de ciudad. Durante tiempo de verano, usted puede ser que encuentre a artistas franceses, los músicos o los cantantes alemanes, los pintores americanos o los músicos recibidos en este hogar hermoso situado en LE PORT por la orilla.
PINTE MI CIUDAD « VIENS PEINDRE AUVILLAR » es el nombre de un acontecimiento artístico importante que ocurra a finales de julio. El programa fijado encima hace de algunos años está creciendo y parece ya un festival internacional de la pintura. » La ALDEA de VIENS PEINDRE MON « es también una competencia de la pintura que premios son impresionantes.
Los INTERCAMBIOS CULTURALES los programas culturales de cada intercambio del año ocurren entre Auvillar y, no solamente otras regiones francesas pero también los países extranjeros principalmente Alemania y los E.E.U.U.
Puebla el Auvillarais son gente muy activa. Ella instaló más de 20 organizaciones oficiales, cada uno dedicada a promover una actividad especial o un pasatiempo particular. Para conseguir la lista de estas organizaciones satisfaga el contacto: cualquier el Syndicat d’Initiative.Address: Syndicat d’Initiative, Mairie d’Auvillar, la Halle – 82340 Auvillar del de del lugar. Teléfono. 05 63 39 57 33. o el Intersociété Auvillaraise. Address:Intersociété Auvillaraise, Le Sénat 82340 Auvillar. Teléfono. 05 63,29,20,06. Mientras tanto, la fama de tres de esos grupos ha separado lejano más allá del condado de Auvillar; ése es porqué pensamos que merecieron ser presentados en esta página. Los amigos de viejo Auvillar (Les amis du vieil Auvillar). Este grupo es responsable de una gran cantidad de acontecimientos artísticos y culturales algunos de los cuales han estado de calidad excelente. Una página especial se dedica al tema: AUVILLAR, CIUDAD DE LOS ARTES (cheque en el fondo de la página.) Los bailarines del Brulhois. (Les Danseurs du Brulhois) componen a este grupo de cerca de 30 aficionados. Se esfuerzan guardar vivo no solamente las tradiciones folkloric por ejemplo: música, canciones, danzas… pero también la lengua de Occitan y cultura. Estos bailarines se realizan en Francia así como en países extranjeros. Han estado en Irlanda y en Canadá; en 1995 viajaron en Colorado donde estaban grandemente agradables sus funcionamientos. Represente tomado, en 1995, durante un funcionamiento en la universidad de Denver, Colorado, los E.E.U.U.. Addresse: Les Danseurs du Brulhois, Cave Coopérative du Canton d’Auvillar. 82 340 DONZAC.
El « Crus » del Côtes du Brulhois. Cuando en la región, no se olvide de probar su vino excelente etiquetado V.D.Q.S.. ¡Usted no lo lamentará! Y mientras que en el área, va la visita la cueva. Dirección: Côtes du Brulhois, Cave de Donzac, 82 340 Donzac. Francia. Teléfono. 05 63 39 91 92
HISTORIA El Puerto Del MARINERO. Hasta el centro del siglo XIX el río de Garonne no solamente generado un aumento en los intercambios de mercancías, pero también facilitado el contacto entre los hombres. El origen de Le Port, como puerto, pudo ser una vieja institución del peaje que existió en este lugar en 1204. En 1789, todavía había en Auvillar cuarenta nueve familias del marinero. Esos « mariniers », los profesionales verdaderos en el campo de los barcos de funcionamiento (batellerie), eran muy enérgios, el frío blooded y gente atrevida, su conocimiento del río era excelente y concedido en ellos un prestigio de el cual eran muy orgullosos. Su lema era: « aunque un bandido en la tierra, yo es un señor cuando en el agua. » Pasaron 12 a 16 horas en su barco después parada en el final del día y van a la taberna en donde permanecerían para la noche. Le Port era bien sabido para sus tabernas: todos los marineros paraban allí debido a el peaje. El infante de marina del de de los gens, como tuvieron gusto de llamarse tenía su propio chuch en cada puerto. Casi todas esas capillas fueron dedicadas a Santo Catherine, patrón Santo de la gente del río y de los filósofos. Le Port tenía su capilla.
Una CAPILLA De VENERABLE. POSTAL DE LA CAPILLA EN 1920.
Los marineros ofrecían los regalos para agradecer a su patrón santo. Compraron o aún se hicieron estos presentes llamados exes-votos. Han encontrado a los muchos de ellos en la capilla: la mayoría de ellos son subsistencias del museo de warships.The Auvillar algunos de ellos muy cuidadosamente; una pintura de Santo Cathrine de Alexendria que también fue encontrado en la iglesia, se exhibe. La capilla del marinero primero fue construida probablemente durante el período de Carolingian. Podemos inmóvil ver (pero apenas) sobre la entrada principal que un monograma del Cristo que fecha del chrism de IX century.This es un símbolo importante de la cristiandad primitiva. Demuestra en detalle que el Griego pone letras a « alfa » y a « Omega » (el principio y el extremo) y a las primeras dos letras de Christo, en griego: X, P.
Desafortunadamente, hay poco a la izquierda de este monograma que simbolismo sea tan antiguo. Algún el peolple en la aldea está intentando parar eso proceso que se decae creando una asociación dedicada a la preservación de este edificio millenary.
Restaurantes y hotel -de los monumentos
Guía Turística De la Historia:
De los orígenes al 10mo siglo :
La fecha de la fundación de Auvillar es parte posteriora perdida de la manera en las nieblas del tiempo. El nombre de la aldea que viene del chalet latino de Alta, no se parece absurda conjeturar en los orígenes Gallo-Romanos, sepecially como las varias excavaciones traídas a los objetos Gallo-Romanos de la luz – una figurilla de bronce de las monedas de Venus (que ahora se guarde en el museo de Agan), de bronce y de plata que llevan los effigies de los emperadores y de los fragmentos romanos del mosaico. Agregue a ésa la manera romana, ligando Agen a Toulouse, que pasó con Auvillar a lo largo del og izquierdo del banco el Garonne; y un chalet, en el sentido romano del término, que es la casa de país de algún funcionario rico, era la horquilla de ciudades numerosas, como los nombres de las ciudades dichas todavía sugieren. Usted podría manar imagina un chalet suntuoso el elevarse sobre la pequeña ciudad del og superior la colina donde algún patrician weatthy ofrecería a su familia y amigos un retratamiento pacífico; a menos que usted deseara algo un chalet del fortifield que sirvió como santuario de real/true cuando estaba necesitado. La historia local no hace ninguna mención los orígenes de la ciudad, ni los devastations labrados por las grandes invasiones. La historia general de Francia nos informa que Gaul romano bajó una presa a los bárbaros invasores durante períodos del txo – del tercero a los quinto siglos el Alamans (176), los vándalos (407), y el Visigoths (412)invaded Gaul; y de los octavos a décimos siglos, del Saracens (721 – 736), de los normandos (845 – 911) y de los magyars (924) barridos sobre el sur de Francia en su vuelta. Los nombres de varios lugares, así como hallazgos arqueológicos, atestiguan a su memoria. Un empuje realizado debajo del montón de Moutasse (en la parroquia de Le Pin), solamente cinco kilómetros lejos de Auvillar, produjo una gran cantidad de armas del hierro anticuadas a partir del undécimo siglo por los estímulos pequeños con los puntos quadrangular agudos y un empeño del ajedrez de la marfil de morse que representa a un guerrero que el último objeto es indudablemente característico de los piratas normandos permanece en estas piezas. Las grandes invasiones se mencionan en solamente pocos documentos escritos del período. Entre ellas, las letras, que prosperan de Aquitaine y Orientus escribió a los bárbaros del primer período, dan una cierta penetración en esas épocas preocupadas. Stille el más revelar, fragmentos del Chronicle de Moissac, una compilación anónima del final del décimo siglo, ha venido abajo a nosotros. Da una cuenta detallada del sacking de Moissac y de su abadía famosa, destruido ya por el Saracens alrededor de 737 y otra vez por los normandos y el Magyars entre 899 y 911. El testimonio del Poeta-Obispo Preintius que escribió alrededor 430 está diciendo: « nuestra madre-tierra, ciudad y país infelices igualmente, es frought con la pena, destrucción, massacres, fuegos, pérdidas… que todo el Gaul es ablaze en el mismo pyre ». Es innegable que, en el décimo siglo, Auvillar era ya una ciudad importante y que los pescadores habían colocado el pie de la colina en el banco izquierdo del río. Cuando los normandos navegaron encima del Garonne hacia Toulouse, panick-sticken a habitantes del abrigo buscado portuario en Auvillar en la tapa de la colina, tomando eventual el primer camina hacia su fortalecimiento.